Louis BourgeoisClément MarotSur les ailes de la foi #4Psaume 138
Soprano
Alto
Ténor
Basse
Choeur
Couplet
Il faut, grand Dieu,
que de mon cœur
La sainte ardeur Te glorifie ;
Qu’à toi, des mains
et de la voix,
Devant les rois je psalmodie.
J’irai t’adorer, ô mon Dieu !
En ton saint lieu,
D’un nouveau zèle ;
Je chanterai ta vérité,
Et ta bonté Toujours fidèle.
Couplet
Ton nom est célèbre à jamais
Par les effets De tes paroles ;
Quand je t’invoque,
tu m’entends ;
Quant il est temps,
Tu me consoles.
Tous les rois viendront
à tes pieds
Humiliés, Prier sans cesse,
Sitôt qu’ils auront une fois
Ouï la voix De Ta promesse.
Couplet
Ils rempliront,
par leurs concerts,
Tout l’univers
De tes louanges ;
Les peuples qui
les entendront
Admireront
Tes faits étranges.
O grand Dieu qui,
de tes hauts cieux,
En ces bas lieux
Vois toute chose,
Quoique tu sembles être loin,
C’est sur ton soin
Que tout repose.
Couplet
Si mon cœur,
dans l’adversité,
Est agité, Ta main m’appuie.
C’est ton bras
qui sauve des mains
Des inhumains Ma triste vie.
Quand je suis le plus abattu,
C’est ta vertu Qui me relève ;
Ce qu’il t’a plu de commencer,
Sans se lasser
Ta main l’achève !

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